Lahaye (PAC Buzet) à l’aube de la reprise en D3 ACFF: «On n’est clairement pas prêt»

La nouvelle gazette - Cédric Martin

Damien Lahaye va sans doute se remémorer de bons souvenirs, ce samedi, au moment de retrouver Saint-Symphorien. Alors à la recherche d’un club pour se relancer, il avait atterri dans l’équipe du Centre en P1 en janvier 2018, terminant la saison entre les perches pour y disputer finalement un tour final épique qui a conduit à la montée en D3. « Même si je n’y suis resté que quelques mois, c’est un club qui a compté pour moi puisqu’il m’a permis de me relancer et de jouer ensuite à Rebecq. Je ne serais peut-être plus au niveau national aujourd’hui si je n’avais pas connu cette étape. »

De retour au Tondreau

En déplacement, le Coalisé ne va pas retrouver le stade qu’il avait connu il y a un peu plus de trois ans… mais une autre arène qui lui est familière, le stade Tondreau qui était son antre lors de son passage à Mons. « Ce sera un plaisir pour moi de retrouver ce stade mythique ! Et deux fois, d’ailleurs, puisqu’on y affrontera aussi Mons. Mais là, ça sera encore une autre histoire ! »

Trois ans après son départ de Saint-Symphorien, il y connaît toujours un peu de monde. « Malheureusement, le coach a changé depuis mon départ, mais je vais retrouver quelques ex-équipiers, à savoir Debus, Citron, Druart, Erculisse et Ulens, que j’avais aussi côtoyé au Sporting, mais également Kwembeke, avec qui j’ai joué à Tubize. Ce sont des gars avec qui je m’entendais bien mais on n’a pas vraiment gardé contact. Je ne suis même pas sûr qu’ils savent que je joue à PAC (rires). »

Mais ce sont des noms que l’ex-portier des Zèbres connaît aussi pour leurs qualités. « J’ai entendu le plus grand bien d’Erculisse, qui était encore jeune quand je l’ai connu (NDLR : il a aujourd’hui 23 ans), et on ne présente plus Ulens. On sera en tout cas opposé à une équipe très expérimentée, même si je ne me suis pas vraiment intéressé à leur préparation. »

Ce qu’il sait par contre, c’est que celle de son équipe a été loin d’être rassurante. Et le gardien ne pèse pas ses mots : « On ne va pas se le cacher : en préparation, on a été vraiment nul ! À l’exception du dernier match face à l’URLC, où l’on a bien défendu tous ensemble, on n’a pas remporté un seul amical alors qu’on a affronté des équipes de P1. Et il faut dire aussi que l’on n’a jamais su aligner deux fois la même équipe avec les absences pour blessures, vacances et boulot. Le coach n’a pas eu l’occasion de travailler comme il l’aurait voulu. »

« Faire les efforts ensemble »

Mais il ne faudra pas se chercher d’excuse pour autant. « Je me dis qu’en face, d’autres sont certainement dans le même cas après cet arrêt d’un an. Ce qui est sûr, c’est que si je ne tiens compte que de nous-mêmes, on n’est clairement pas prêt, footballistiquement comme physiquement, et le début de saison risque d’être très compliqué. Mais si on a encore du travail sur le plan des repères, il y a une chose que l’on sera d’autant moins autorisé à oublier : faire les efforts et les courses ensemble. Ça, on en est capable et c’est ce qu’il faudra avoir à l’esprit ce samedi. Un petit 0-1, ce sera très bien ! On va de toute façon tout faire pour prendre quelque chose car le calendrier ne nous réserve pas des débuts faciles… »

Puis, d’expérience, Damien Lahaye sait que les résultats en prépa peuvent ne pas concorder avec la reprise de la compétition. « Lors de ma première saison à Rebecq, on avait perdu notre dernier amical 1-8 face à une D3 amateurs avant d’entamer le championnat par un 16 sur 18. À l’inverse, on a fait une super-prépa il y a un an avec PAC et on a commencé la saison par un 0 sur 6. On verra… »